- arithmétiquement
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• 1156; lat. arithmetica, gr. arithmêtikê, de arithmos « nombre »1 ♦ Partie de la mathématique qui étudie les propriétés et les relations élémentaires sur les ensembles des entiers (naturels et relatifs) et des nombres rationnels.♢ Pratique des calculs relatifs à cette science (⇒ algorithme; 1. calcul, opération). Arithmétique formelle ou théorie des nombres : théorie logique destinée à formaliser l'arithmétique élémentaire en utilisant d'autres branches de la mathématique (théorie des ensembles, théorie des groupes, géométrie algébrique, analyse). ⇒ nombre; transfini.♢ Art de calculer. ⇒ 1. calcul. Être meilleur en arithmétique qu'en algèbre.2 ♦ Livre qui en traite. Acheter une arithmétique. — Adv. ARITHMÉTIQUEMENT , 1538 .⇒ARITHMÉTIQUEMENT, adv.MATH. D'une manière arithmétique; conformément aux lois de l'arithmétique; d'une manière qui rappelle l'arithmétique. Procéder arithmétiquement :• ... ce qui est égal arithmétiquement n'est pas toujours identique de figure...O. HAMELIN, Essai sur les éléments principaux de la représentation, 1907, p. 109.PRONONC. ET ORTH. :[
]. FÉR. Crit. t. 1 1787 rappelle que : ,,Richelet écrit ces mots sans h``.
ÉTYMOL. ET HIST. — 1558 (PONT. DE TYARD, Disc. philos., f° 140 v° ds GDF. Compl. : Vers disposez arithmetiquement).Dér. de arithmétique; suff. -ment2.STAT. — Fréq. abs. littér. :7.arithmétiquement [aʀitmetikmɑ̃] adv.ÉTYM. 1558; de 1. arithmétique.❖1 D'une manière arithmétique. || Procéder arithmétiquement.1 Les machines les plus compliquées et les symphonies de Beethoven se meuvent d'après les mêmes lois, progressent arithmétiquement, elles sont régies par un besoin de symétrie qui décompose leurs mouvements en une série de mesures minuscules, infimes, et qui se font pendant.B. Cendrars, Moravagine, Œ. compl., t. IV, p. 104.2 Fam. Logiquement. — Par ext. Fatalement.2 (…) ce nouveau corps (d'armée) peut être composé de bric et de broc, ce qui (…) peut fournir des indications qui donneront à l'opération elle-même que ce corps va tenter une signification différente, parce que, s'il n'est plus en état de réparer ses pertes, ses succès eux-mêmes ne feront que l'acheminer, arithmétiquement, vers l'anéantissement final.Proust, le Côté de Guermantes, Pl., t. II, p. 110.
Encyclopédie Universelle. 2012.